Le mariage peut être un voyage agréable, un long fleuve tranquille sur lequel se déroule une croisière romantique, une vie de complicité et de partage. Oui, le mariage, dans bien des cas, peut être idyllique. Mais, malheureusement, il peut arriver que la croisière soit traversé d’embuches, secoué par le mauvais temps, et qu’il faille écoper ou ramer. Et si la solidarité peut, parfois, permettre de surmonter les difficultés, il peut aussi être préférable d’envisager un débarquement plutôt que de risquer un naufrage. Pour cela notre société moderne nous a dotés d’un moyen radical mais néanmoins efficace : le divorce.
La séparation d’autrefois, et ses difficultés
Si le divorce existait, déjà, dans l’Antiquité grecque et romaine, les sociétés médiévales occidentales ne le permettent plus. À une époque où ce sacrement a pris une grosse signification religieuse, par principe, et en suivant la philosophie de Saint-Augustin, nul ne peut dissoudre un mariage. Certes, plus tard, il est rendu possible aux hommes de répudier leurs épouses, en cas de manquement de celles-ci. Ou bien, encore, il est possible de rompre un mariage en prouvant qu’il existe des ancêtres communs entre les deux époux sur les huit générations des précédents. La femme, elle, ne peut généralement pas se débarrasser de son mari. À peine peut-elle rentrer au couvent, ce qui imposera au mari, dans certaines coutumes, de rejoindre la vie monacale. C’est donc vous dire la difficulté qu’il existait, alors, et le temps qu’il fallait afin de pouvoir dissoudre un mariage.
Aujourd’hui, se séparer est devenu plus facile et plus rapide
Par chance, notre société moderne connaît de nouveau le divorce de diverses façons, plus ou moins compliqué. En fonction des situations, de nombreuses possibilités peuvent s’offrir à celles et ceux désirant se séparer. Mais le type de divorce le plus simple, le plus économe et le plus rapide reste le divorce par consentement mutuel. Dans ce cas, où les époux se mettent d’accord en avance, la procédure en devient simplifiée avec des coûts de justice et d’avocat moindres. Ce qui permet, également, une plus grande célérité.