Les cyberattaques n’épargnent aujourd’hui aucune entité. Des experts se sont réunis afin d’initier les médias et les ONG à la sécurité informatique. En effet, journalistes et organisations humanitaires sont particulièrement vulnérables. Voici quelques solutions qui vous permettront de sécuriser vos communications de manière efficace.
Échanger des emails chiffrés
Il existe des solutions efficaces pour éviter que des lecteurs indésirables ne tombent sur les communications que vous vous échangez en externes comme en interne. Pour commencer, il est conseillé d’échanger des e-mails chiffrés en vous servant du protocole PGP depuis la messagerie Thunderbird. Le destinataire sera le seul à posséder la clé qui permet le décryptage de mail. Cependant, vous devez déterminer la stratégie d’anonymisation à mobiliser avec vos interlocuteurs et partenaires, car ils sont les premiers concernés. Pour limiter les traçages des données de paiement que vous laissez sur internet, il est conseillé de régler par bitcoin ou cryptomonnaie. Et lorsque vous recevez des mails, il est important que vous fassiez attention aux métadonnées et PDF ou autres documents, car ils peuvent être porteurs de virus. Elles peuvent également comporter de nombreuses informations, notamment en termes de localisation.
Se servir d’un VPN pour minimiser les impacts des cybercriminels
Sachez qu’il n’est malheureusement pas possible de protéger vos communications contre une cyberattaque de haut vol, toutefois vous pouvez minimiser les impacts des espions en utilisant quelques techniques assez simples à mettre en place. Il vous sera possible de vous inspirer du kit de survie numérique publié en ligne par Reporters sans frontières. Ce dernier vous montre comment sécuriser vos communications de manière efficace. Vous pouvez utiliser un service VPN ou réseau privé virtuel afin de protéger les données à faire circuler sur internet. En revanche, il faut savoir que tous les VPN ne fonctionnent pas dans tous les pays. Le système d’exploitation TAILS peut également protéger votre anonymat et votre vie privée, notamment si vous travaillez sur un cybercafé ou sur la machine d’un tiers.
Chiffrer les informations sensibles et utiliser des mots de passe complexes
Pour surfer anonymement, vous pouvez vous servir de TOR. Et pour encore plus de sécurité, vous pouvez combiner TOR et VPN. Plusieurs ordinateurs se servent de ce trafic afin de compliquer l’identification d’une machine. Il est également conseillé de chiffrer les informations sensibles avec TrueCrypt. Vous pouvez pour cela vous servir d’une carte mémoire, d’un disque dur ou d’une clé USB. Alors bien évidemment vous vous servirez de mots de passe compliqués, mais également d’un processus d’authentification à deux étapes de préférence. Un mot de passe ajouté à un code SMS ira parfaitement par exemple. Pour ce qui est du mot de passe, utilisez au moins 12 caractères alphanumériques. Et pour ce qui est des questions secrètes de récupération ou de réinitialisation de mot de passe, évitez les réponses trop faciles et trop évidentes.